1Dès les premières études sur les usages sociaux des dispositifs télématiques, l’un des chemins empruntés par la recherche fut celui de l’analyse de la signification sociale des pratiques, révélant notamment l’intérêt des utilisateurs pour de nouvelles manières de faire lien. Outils de mise en contact et de communication, les messageries Télétel inauguraient de nouvelles formes de sociabilité et de lien social plus affranchies des codes sociaux de la bienséance et davantage dégagées des relations comme des échanges sociaux ordinaires. Elles permettaient ainsi qu’émergent des modes inédits de production de soi qui ne prenaient toutefois leur sens que dans et par le social. Aujourd’hui, le succès des sites de réseaux sociaux (social network sites) a renouvelé l’intérêt des chercheurs en sciences sociales pour les problématiques traitant de l’identité, de la construction de soi, de la privacy, de la rencontre sexuelle et/ou amoureuse et, plus généralement, du lien social. Les cadres interactionnels de ces «nouveaux» dispositifs banalisent en effet la présence en ligne, tout en conduisant à des modes d’engagement social à distance et de présentation de soi relativement inédits, dont on fait l’hypothèse qu’ils réorganisent pour partie le lien aux autres. Les évolutions conduisant des études d’usage de la télématique aux Internet Studies soulignent ainsi d’évidentes similitudes dans les résultats des enquêtes qui, à trente ans d’intervalle et des deux côtés de l’Atlantique, repèrent un même désir de reliance sociale chez les usagers.
2Qu’ils soient spécialisés (Tagworld, LinkedIn, MyChurch, etc.) ou généralistes (CyWorld, Friendster, Facebook, etc.), les sites de réseaux sociaux proposent des formats d’exposition de soi variés qui se présentent sous forme de «Profils» colligeant des traits identitaires censément fixes (c’est-à-dire plutôt ce que l’on est ou dit être) et des caractéristiques plus erratiques relevant davantage de préférences culturelles, d’activités prisées ou de contenus produits (c’est-à-dire ce que l’on fait). Ces identités narratives sont autant de prises pour des «conversations» et créent des opportunités dialogiques conduisant à des ajustements réflexifs fins de la distance à soi et aux autres. Nicole Ellison, Charles Steinfeld et Cliff Lampe (2007) ont par exemple mis au jour le lien positif qui existe entre le volume d’«Amis» et les «Profils» les mieux renseignés en caractéristiques identitaires (plus on se dévoile, plus on a d’«Amis»), tandis que Hugo Liu, Pattie Maes et Glorianna Davenport (2006) ont, pour leur part, établi que les goûts constituaient des ressorts particulièrement actifs de la connectivité. La possibilité de constitution de cercles relationnels étendus dont les membres peuvent appartenir à des espaces sociaux éloignés des milieux de sociabilité ordinaires (famille, amis, collègues, etc.) a notamment conduit à ce que se développent des recherches portant sur la constitution de ces réseaux d’«Amis», leur morphologie sociale, leur structure topographique ou, plus rarement, sur les motivations et le sens social de ces engagements numériques de soi couplés à des mobilisations d’autrui. S’intéressant au rôle que joue l’informatique connectée dans la construction du social, la recherche anglo-saxonne a notamment privilégié des approches fondées sur le concept de capital social. Dans le cadre de ce court article, nous voudrions rendre compte des principaux résultats de ces études, mais aussi souligner certaines de leurs limites. Nous dégagerons également quelques pistes de travail qui nous permettront d’aborder la question du lien social sur les sites de réseaux sociaux depuis des perspectives plus critiques.
3Les résultats des études s’intéressant aux usages d’Internet sous l’angle du capital social peuvent apparaître pour le moins contradictoires. Certains de ceux-ci concluent au renforcement du lien social (increase social ties) et envisagent le réseau des réseaux comme une espèce de catalyseur relationnel rendant à la fois réalisable une prolifération des contacts (farflung connectivity) et l’entretien de liens plus locaux, renforçant à la fois des liens forts et des liens faibles, permettant une diversification et une solidification des sociabilités. Sous l’effet d’Internet, la structure relationnelle des utilisateurs se recomposerait pour laisser davantage de place à la création et à l’entretien de contacts avec des individus géographiquement éloignés et à des liens plus électifs fondés sur des intérêts communs. Les enquêtes de Keith Hampton et Barry Wellman (1999) portant sur NetVille montrent par exemple que les individus connectés ont, davantage que les non connectés, préservé des liens distants et construit des liens locaux, indiquant ainsi que l’écart de capital social s’est fortement creusé entre ces deux populations. D’autres recherches vont cependant être amenées à effectuer le constat inverse (decrease social ties; Quan-Haase et Wellman, 2004), considérant que les contacts initialisés et entretenus via Internet tendraient à se substituer aux liens forts de proximité (famille, amis) et contribueraient notamment à affaiblir l’engagement civique local. D’un côté, les pratiques en ligne viendraient phagocyter le répertoire des usages communicationnels des internautes et, de l’autre, elles en appauvriraient la substance même. Elles permettraient certes la prolifération de liens faibles online, mais organiseraient aussi le délitement de liens forts offline, réduisant ainsi les opportunités de contacts plus traditionnels. Ces travaux, de nature quantitativiste pour l’essentiel, vont être cependant critiqués et remis en cause sur tout ou partie de leur méthodologie et/ou de leurs résultats. Dépassant ces perspectives par trop binaires, d’autres analyses vont montrer que l’utilisation d’Internet n’amoindrit ni ne renforce les liens sociaux et exposer que les effets sur les sociabilités se différencient en fonction des divers types d’usagers et d’usages.
4Le champ de recherche portant plus spécifiquement son attention sur les sites de réseaux sociaux et la production des «Amis» va emprunter assez largement à ces problématiques du capital social, reconduisant ainsi, à partir d’autres objets, des analyses largement empruntes des références fondées sur des «pairedconcepts» du type bonding/bridging, strong ties/weak ties, social enhancement/social compensation, social searching/social browsing, etc. Sans grande surprise, ce sont des résultats partiellement similaires (contradictions comprises) à ceux sur lesquels avaient débouché les enquêtes menées sur les technologies précédant les dispositifs du Web 2.0 qui vont alors être (re)produits. Certains chercheurs vont ainsi souligner l’importance des sociabilités numériques pour la création et l’accroissement des liens faibles, opportunités qui permettraient aux utilisateurs de créer et de maintenir des réseaux de relations plus vastes et diffus, tandis que d’autres avancent, au contraire, que les sites de réseaux sociaux ont surtout une utilité pour travailler la profondeur des relations, davantage que pour initier de nouvelles connexions (Lampe et al., 2006). D’aucuns signalent, par exemple, que les dévoilements de soi en ligne permettent que se créent des liens faibles avec un large répertoire de personnes que l’on ne fréquentait que peu ou pas avant de s’investir sur Internet (Stefanone et Jang, 2007). Ils affirment parallèlement que les blogueurs les plus extravertis sont aussi ceux qui maintiennent les réseaux de liens forts les plus étendus, tout comme Bonnie Nardi, Diane Schiano et Michelle Gumbrecht (2004) qui, pour leur part, soulignent que, sur les blogs, les forts niveaux d’exposition sont en lien avec la production de publics dûment ratifiés et la plupart du temps limités aux relations les plus proches. D’autres travaux vont montrer, notamment pour les catégories de la population les plus jeunes, que les sites de réseaux sociaux sont abordés comme une autre manière de se connecter à ses amis et pairs, mais sans que cette relation soit considérée comme foncièrement différente, dans ses buts (découverte de l’autre et de soi, discussion, commérages, etc.), des modalités de prise de contact plus communes. Nicole Ellison, Charles Steinfeld et Cliff Lampe (2007) considèrent ainsi que ce qui distingue les sites de réseaux sociaux des autres communautés du Web tient surtout à la possibilité d’entretenir d’une nouvelle manière son capital social en maintenant notamment le contact avec les connexions les plus précieuses (par exemple des vieux amis), et ce malgré les aléas de la vie et les éventuelles ruptures biographiques. Ce qui est donc diversement montré, selon les cas, c’est le décalque ou au contraire la reconfiguration, partielle ou radicale, des sociabilités ordinaires des utilisateurs.
5Certaines recherches vont cependant tenter de s’émanciper des approches en termes de capital social pour s’intéresser davantage au sens social attaché à la constitution des répertoires d’«Amis» (What Friendship means?) ainsi qu’à l’aspect sociotechnique des logiques d’agrégation de «Profils». Elles se rapprochent en cela des perspectives de recherche relevant de l’appropriation sociale des technologies de l’information et de la communciation qui ont irrigué le courant de la sociologie française qui s’était attaché, dans les années 1980, à l’étude des usages de la paléotélématique. Pour Danah Boyd, par exemple, le travail de maillage social en ligne est profondément dépendant de processus sociaux (in fine assez peu analysés s’agissant de ce qui se passe hors ligne), mais aussi des programmes d’action déposés dans le code du dispositif. Il est ainsi constaté que les différences de design des sites de réseaux sociaux sont à l’origine de «cultures du lien» singulières dont certaines invitent l’utilisateur à une frénésie relationnelle (frantic friend procurement) et conduisent parfois à une réification gestionnaire du lien social.
6Si les formes que prend le réseautage numérique dépendent ainsi de ce que permet ou ne permet pas la technologie mobilisée, elles sont également la conséquence de logique sociales et s’insèrent dans des rapports sociaux qui cadrent leur production. Danah Boyd et Nicole Ellison (2007), insistent par ailleurs sur le fait que ce qui rend unique les usages des sites de réseaux sociaux ne tient pas à ce que ces derniers offrent la possibilité de se lier à des individus que l’on peut ne pas connaître, mais tient davantage au fait qu’ils rendent visibles les cercles relationnels de chacun et permettent leur articulation. Le caractère inédit du type de tramage qu’autorisent les sites de réseaux sociaux serait ainsi lié à la mobilisation et à l’actualisation rendues possibles de «liens latents» (latent ties, c’est-à-dire non activés socialement; Haythornthwaite, 2005). Sans les médiations du Web 2.0, ces liens resteraient aux entours des sociabilités de chacun des utilisateurs sans possibilité effective de mobilisation. Fournissant de nombreuses informations sur ses membres, établissant des liens entre ceux-ci et les rendant visibles à un large éventail d’individus, Facebook permettrait par exemple à ses utilisateurs d’identifier l’autrui qui pourrait leur être «utile» en différentes choses (loisirs, travail, amour, etc.) et inciterait ainsi à l’activation de liens inédits qui, agrégés, formeraient ce que Judith Donath (2007) nomme un «supernet». Ce constat est également celui de Christophe Aguiton et Dominique Cardon (2007), lesquels considèrent que la caractéristique principale des services du Web 2.0 s’avère être la mise en visibilité des productions personnelles, publicisation qui permettrait de créer une articulation entre l’individualisme et la solidarité. L’attribut inédit distinguant ces «coopérations faibles» tiendrait au fait qu’elles seraient nettement moins indexées à la nécessité d’un plan d’action établi par avance et s’appuieraient donc davantage sur des logiques opportunistes.
7S’agissant des usages sociaux des sites de réseaux sociaux, les recherches ont donc du mal à se départir des schèmes conceptuels accompagnant les problématiques du capital social et des asthénies qui leur sont liées. Dans leur ensemble, elles sont en effet plutôt occupées à souligner les opportunités (manquées) d’individuation, la créativité ou le repli social des utilisateurs dans leur recours au potentiel relationnel du dispositif, mais sans insister sur ce que peuvent révéler les usages des sites de réseaux sociaux quant aux incapacités des sujets à développer des formes de construction de soi dont les causes ne seraient pas liées seulement aux dispositifs dont ils font usage. Au surplus, ces approches ne s’intéressent pour l’essentiel qu’aux pratiques des jeunes générations encore scolarisées (de fait plus importantes qu’au sein des autres catégories de population), et ce via la mise en œuvre d’appareils de preuve qui tendent également à écraser les phénomènes de différenciation sociale, tout en ne prenant que trop peu en considération l’écologie des activités de communication au sein desquelles s’insèrent les usages des sites de réseaux sociaux. Elles ont enfin tendance à ne considérer avec attention que ce qui est rendu visible sur le Web et n’accordent le plus souvent qu’un moindre intérêt aux appartenances sociales, aux dispositions et aux sens pratiques des utilisateurs qui cadrent pourtant leurs activités en ligne. David Beer (2008) reproche ainsi à Danah Boyd et Nicole Ellison de sous-estimer le poids de la médiation sociale et de séparer par trop artificiellement les activités en ligne de la vie «réelle». Pourtant, il convient de rappeler que les «amitiés 2.0» ne correspondent pas aux canons de l’amitié telle que celle-ci est généralement définie par les sciences sociales (et d’ailleurs aussi telle qu’elle apparaît dans les représentations et les référents culturels des sujets sociaux) et que cette collision sémantique peut avoir quelques répercussions négatives sur les utilisateurs de sites de réseaux sociaux (a fake sens of intimacy; Boyd, 2008). En ce domaine, un constat s’impose donc: les approches critiques sont peu courantes. Sans doute serait-il utile de parvenir à poser un cadre évaluatif des usages permettant aussi d’identifier les penchants problématiques de la culture numérique, sans que ceux-ci ne soient rabattus sur un prétendu affaiblissement du capital social. Il s’agirait, en l’occurrence, de considérer les différents modes de socialisation (en ligne et hors ligne) des sujets, sans avoir à faire l’impasse sur les limitations sociales qu’ils rencontrent, en restant étant attentif aux formes d’imposition exercées par les scripts des sites de réseaux sociaux sur leurs manières de faire lien. Cette exigence permettrait de comprendre les usages des nouveaux médias sociaux à l’aune d’une problématique sociotechnique de la formation des sujets et de dégager les processus de constitution de soi par autrui en lien avec l’usage des dispositifs technologiques les plus récents.
8Entre autres possibilités, la théorie de la reconnaissance (Honneth, 2000) peut à cet égard nous être profitable. Cette dernière prête une attention particulière aux relations impliquant des liens sociaux au travers desquels les sujets développent des expériences de sollicitude, d’attachement mutuels, d’obligations normatives et de relations pratiques à soi et aux autres. Ces dynamiques intersubjectives sont autant de formes de lien social à partir desquelles un individu peut s’éprouver en tant que sujet autonome développant confiance, respect et estime de soi. Par ailleurs, si les faits relationnels sont potentiellement des faits positifs de reconnaissance, ils peuvent aussi être porteurs de formes de mépris. Les liens sociaux sont en effet des lieux possibles d’expériences déstabilisantes pour le sujet et de fragilisation de la relation pratique à soi-même. En considérant la reconnaissance comme la confirmation par autrui de l’idée qu’un individu se fait de sa propre valeur, et le déni de reconnaissance comme sa négation, on s’autorise à évaluer les conditions variées de mise en œuvre du lien social dont l’étude fine fait fâcheusement défaut aux recherches que nous avons évoquées jusqu’alors. La perspective intersubjective permet au surplus une approche intégrative mêlant la problématique du lien social à celle de la construction identitaire du sujet. Elle permet d’envisager ce métissage autrement qu’au travers des approches en termes de bien-être social (well-being, self-esteem, etc.) qui accompagnent les théorisations pyschosociologiques de l’engagement en ligne ou celles du capital social et dont les preuves empiriques se construisent à grand renfort d’indicateurs et de mesures statistiques montrant ou non des relations positives entre l’utilisation des sites de réseaux sociaux et diverses variables censées évaluer l’état moral des sujets sociaux qui en font usage (life satisfaction, social trust, civic engagement, etc.).
9Des initiatives ont déjà été engagées en ce sens. La question des interactions médiatisées vidéoludiques ou celle des manifestations impudiques de soi sur Facebook (Granjon et Denouël, 2010) font par exemple une place décisive à l’étude des modalités de socialisation en ligne conçues comme relevant de relations de reconnaissance, de mépris, voire de pathologies sociales (Granjon, à paraître). Ces recherches montrent notamment combien les formes de l’échange social médiatisé peuvent participer d’expériences morales négatives ou, au contraire, au rehaussement de l’estime de soi, à la confirmation ou l’infirmation de qualités personnelles, à la formation des identités sociales et subjectives de soi ou encore à l’assise de troubles allant à l’encontre d’un idéal pratique de réalisation de soi. Si les phénomènes de reconnaissance et de mépris dépendent de dynamiques intersubjectives, c’est-à-dire de la possibilité ou de l’impossibilité de se voir confirmer sa valeur par autrui, ces manifestations idiosyncrasiques peuvent aussi s’éprouver via l’usage de dispositifs qui, d’une part, sont chargés d’histoire et de culture et, d’autre part, constituent des objets de communication qui supportent une intersubjectivité pratique. La mise à l’épreuve de l’image normative que chacun a de soi-même concernant notamment l’estime de soi (c’est-à-dire l’estimation de la valeur de chacun) peut passer par une confrontation avec des dispositifs techniques dont les programmes d’action, les contenus et les individus qu’ils médiatisent sont socialement ancrés. Il faut d’ailleurs souligner que les pratiques sanctionnées par la félicité ou l’échec, un gain d’autonomie ou au contraire sa restriction, ne tiennent jamais aux dispositifs techniques eux-mêmes, mais bien aux rapports et aux sens pratiques qui en cadrent la saisie et les usages.
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